Comment gérer votre colère

Nous pouvons utiliser la colère à des fins productives. Voici pour cela les cinq étapes à franchir.

 

1. Reconnaissez sans détour que vous êtes en colère. Dites: << Je fulmine! Comment vais-je réagir maintenant? >> Par ces paroles, vous indiquez que vous êtes conscient de votre irritation. Il faut encore l'analyser et la faire suivre d'une initiative. En tout cas, vous avez déjà planté le décor pour raisonner votre emportement.

 

2. Gardez-vous de réagir impulsivement. Évitez les réactions courantes, mais destructrices qui consistent soit à exploser en abreuvant l'autre de paroles assassines ou de coups, soit à vous replier dans votre coquille. Refusez précisément de faire ce que la colère vous dicte. Un délai vous permettra de ne pas dire et de ne pas faire des choses que vous ne voudriez pas et que vous regretteriez plus tard.

 

3. Situez bien la raison de votre colère. Quelles sont les paroles ou les actions précises de l'autre qui vous ont mis dans cet état? S'il vous a réellement causé du tort, quel est-il? En quoi vous a-t-il nui? Ensuite, estimez la gravité du mal subi. Certaines fautes sont mineures, d'autres majeures. La réaction tiendra évidemment compte de la gravité.

 

4. Examinez les différentes mesures que vous pourriez prendre. Demandez-vous : << L'initiative que je compte prendre a-t-elle le pouvoir de supprimer le mal et de favoriser le rétablissement de la relation personnelle? Vise-t-elle l'intérêt de celui qui m'a irrité? >> Les deux attitudes les plus recommandables sont : demander une entrevue amicale à la personne qui vous a irrité, ou prendre la décision de ne pas donner suite.

 

5. Entreprendre une action constructive. Si vous décidez de "laisser courir", dites-le à Dieu ou a l'univers. Reconnaissez devant lui votre colère et votre désir de lui confier la faute subie et le fautif. Abandonnez lui ensuite votre irritation. Si vous décidez d'une entrevue avec le coupable, faites-le avec bienveillance et bonté. Tenez compte des explications qu'il vous fournit, car elles peuvent éclairer différemment ses actions et ses intentions. Si la personne reconnaît ses torts et vous demande pardon, pardonnez-lui.

 

Extrait de l'auteur Gary Chapman "Comprendre et maîtriser sa colère"


L’hypnose ne remplace en aucun cas un avis ou traitement médical. Seul un médecin peut poser des diagnostics et est habilité à prescrire, modifier ou supprimer un traitement médical. Au cours d’une consultation, aucun diagnostic, ni aucune prescription médicale ne seront effectués. Toute question médicale doit être posée à votre médecin traitant