Apprendre à vos enfants à canaliser le sentiment de colère

Il existe trois méthodes principales pour enseigner à nos enfants comment gérer leur colère de manière appropriée. Les voici dans l'ordre d'importance, sachant cependant que toutes sont nécessaires.

 

1. Soyez un modèle. Les enfants ont tout naturellement tendance à imiter le comportement et les réactions qu'ils voient chez leurs parents. Ils expriment leur colère sensiblement de la même façon que le parent dont ils sont le plus proches par leur personnalité. Si l'adulte manifeste sa colère par un comportement destructeur, il est temps qu'il apprenne à le faire autrement, de façon plus positive, plus constructive, bref plus saine. Quand les enfants constatent des changements dans l'attitude de leurs parents face à la colère, ils se sentent davantage en sécurité et adoptent à leur tour une approche plus juste vis-à-vis de leur propre emportement.

 

2. Guidez et accompagnez vos enfants dans leurs épisodes de colère. Prenez l'enfant au stade où il est dans son développement et aidez-le à devenir plus mature. Assurez-vous que vous l'écoutez bien, pour bien comprendre ce qu'il croit être injuste ou faux. En tant que parents, vous avez le dernier mot, mais il est important pour lui de se sentir pris en compte au niveau de ses idées et de ses sentiments. Faites attention que le comportement de l'enfant ne vous mette pas dans une colère qui vous ferait réagir de la même manière que lui, c'est-à-dire par la destruction. Chaque accès de colère donne au parent l'occasion de guider l'enfant, de discuter de sa cause et de chercher à l'évacuer positivement.

 

3. Instruisez l'enfant. Mais vos leçons doivent tomber sur le sol préalablement imprégné d'amour parental inconditionnel, être illustrées par l'exemple et accompagnées de directives aimantes.

 

Extrait de l'auteur Gary Chapman "Comprendre et maîtriser sa colère"


L’hypnose ne remplace en aucun cas un avis ou traitement médical. Seul un médecin peut poser des diagnostics et est habilité à prescrire, modifier ou supprimer un traitement médical. Au cours d’une consultation, aucun diagnostic, ni aucune prescription médicale ne seront effectués. Toute question médicale doit être posée à votre médecin traitant